Malgré la crise du marché des deux-roues ces dernières années, l’attrait suscité par le maxi-scooter, allant de 125 à 600 cm3, ne s’est pas démenti. A mi-chemin entre le deux-roues citadin et la moto, il a su séduire les amateurs de scooters puissants et sûrs, mais aussi les motards en quête de plus de maniabilité. C’est ainsi que les Yamaha TMAX 500, les X-Max 400 et les Suzuki Burgman 650 ont depuis plusieurs années envahi les rues et le marché !
Source : https://www.yamaha-motor.eu/fr/fr/
Les raisons du succès du maxi-scooter
Le maxi scooter est la solution idéale pour les amateurs de grosses cylindrés qui doivent effectuer des déplacements à la fois sur route et en ville. Plus léger et maniable qu’une moto et généralement moins large, il se prête mieux à la conduite citadine et permet de se faufiler dans le trafic. Dépourvu de vitesses, il permet de se concentrer sur la conduite et d’adapter son allure à la circulation sans avoir à recourir au sélecteur.
Très pratique, il protège le conducteur des intempéries mineures, dispose d’espaces de rangement sous la selle et sur de courtes distances, le plancher plat peut même être exploité. Agiles et puissants, les modèles haut-de-gamme se parent en outre d’accessoires dernier cri : pare-brise réglable, ABS ou encore outils de connectivité comme la prise de rechargement ou le GPS.
Les nouvelles modalités du permis ont également favorisé la diffusion de ce type d’engins : depuis 2013, on peut passer son permis moto sur un maxi-scooter en catégorie « automatique ». Un permis restreint à la conduite des deux-roues sans boîte de vitesses est alors délivré, et une passerelle permet par ailleurs de convertir ultérieurement son permis pour conduire une moto. Cette réforme a facilité l’accès à la conduite des maxi-scooters et n’est sans doute pas étrangère à l’augmentation des parts de vente de 57% des 250/500 cm3 au début de 2014.
Choisir entre scooter classique, maxi-scooter et moto
Quand on hésite entre scooter et moto pour ses déplacements quotidiens, l’option du maxi-scooter semble vite s’imposer. Plus versatile et facile à piloter qu’une moto, il combine les avantages du scooter tout en étant puissant sur route. Les « vrais » motards n’éprouvent cependant pas la même fascination pour ces véhicules, bien que les roues de 16 pouces des nouveaux modèles aient presque la largeur de celles des motos, et que les pneus et systèmes de freinages, généralement points faibles des scooters, aient été sur ces versions maxi améliorés.
Les inconvénients rencontrés dépendent de la cylindrée : si les 250m3 pèchent par l’absence de frein moteur et offrent rarement une place spacieuse au passager, les plus de 500cm3 sont souvent chers, moins maniables du fait de leur poids important et consomment beaucoup. Les 400 cm3 sont probablement les plus polyvalents mais demandent déjà un investissement conséquent.
La sécurité, l’argument privilégié
Le point fort du maxi scooter, c’est aussi une très bonne tenue de route avec des pneus larges et des options technologiques conçues pour améliorer la sécurité des conducteurs. Un argument non négligeable quand on pense qu’en 2014, selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), 624 motards et 168 cyclomotoristes ont perdu la vie sur la route. De quoi accueillir avec enthousiasme les améliorations techniques apportées par les différents constructeurs, et la nouvelle norme 2016 qui imposera à tous les nouveaux deux-roues de plus de 125 cm3 d’être équipés d’ABS de série.
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