La LMV 496 : l'impressionnante moto volante

Hier soir, pour fêter ses vingt ans, le préparateur français Lazareth a présenté son dernier concept : une moto volante, baptisée LMV 496.

Le concept de moto volante n’est pas nouveau ces dernières années, et ressemble plutôt à un drone qu’à une moto. On peut mentionner l’exemple de Hoversurf et son S3 2019, disponible à la commande depuis novembre 2018 et déjà intégré pour test au sein de la police de Dubaï.

L’ancilevien Lazareth, lui, est réellement parti d’une moto pour la transformer en engin volant. Enfin, si vous considérez qu’une moto à quatre roues est toujours une moto… Car le modèle qui a servi de base à la LMV 496 est la LM 847, lancée il y a deux ans comme en prémices de la moto volante. Ses quatre roues sont regroupées deux par deux, à l’avant et à l’arrière. Ce qui démarque justement la moto volante de Lazareth des autres concepts est qu’elle peut rouler ; puis elle peut se transformer en engin volant, de la manière suivante :

Chacune des roues, contenant en son centre une turbine à réaction, pivote à 45°, pour se retrouver en position horizontale, façon drone ou hoverbike. C’est JetCat, fournisseur aéronautique de la Nasa entre autres, qui fournit à Lazareth le système de propulsion.

Lazareth présentait le mois dernier un trailer dans lequel on pouvait voir la transformation de la moto roulante à la moto volante :

Hier soir donc, pour ses vingt ans, Lazareth avait organisé une soirée de lancement avec de nombreux invités comme son ami Mathieu Kassovitz. Après avoir présenté ses autres véhicules les plus fous (Lazareth Amphibie, LM847…), Lazareth a tenté en direct de faire décoller sa moto.

Nous avons pu voir sur leur page Facebook la moto rouler, entourée de l’équipe de Lazareth, dont sa femme au poste de pilotage. Après avoir parcouru quelques mètres, la moto s’est arrêtée, le carénage s’est soulevé (de façon autonome) afin de permettre aux roues de s’écarter pour pivoter à l’horizontal.

Venait ensuite le préchauffage des turbines pendant une minute, comme pour les avions. Lazareth avait ajouté deux turbines par sécurité, mais l’une d’elle au cours du préchauffage ne s’est pas lancée. Vu la puissance de la machine (1500 chevaux !) il était impossible de la démarrer avec cinq turbines sur six. Malgré plusieurs essais, la moto LMV 496 est donc finalement restée au sol.

Ce n’est que partie remise, car rien n’arrête Lazareth !